“Cet album me ramène aux origines de ma passion pour la musique, déclare Lenny Kravitz, à ce que j’éprouvais lorsque j’étais au lycée. C’est un vrai disque de rock’n’roll, brut, avec une âme, et qui a coulé de source.” Ainsi parle Lenny Kravitz de son dixième album studio. Ses douze morceaux, parmi lesquels “The Chamber”, “New York City”, “I Never Want To Let You Down” et “She’s A Beast” frappent fort sur le plan rythmique et explorent le désir sous toutes ses formes, qu’il soit purement physique ou idéalisé. Ces chansons ne trichent pas, et c’est ainsi que Lenny Kravitz les voulait. Depuis le début de sa carrière, il a décroché de nombreux tubes et vendu près de 40 millions d’albums. Désormais, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Comme à son habitude, Lenny Kravitz joue ici de la guitare, de la basse, des claviers, de la batterie et des percussions. Il a également arrangé et produit le disque, même si, soucieux de ne pas trop le polir, il ne l’a pas surproduit. Craig Ross, qui accompagne Lenny Kravitz depuis plus de vingt ans, a ajouté quelques guitares et Tom “Bone” Edmonds, qui a commencé par mixer les concerts du musicien, est l’ingénieur du son du disque. Le trompettiste Ludovic Louis et le saxophoniste Harold Todd, avec qui Lenny Kravitz collabore depuis longtemps, ont joué des parties de cuivres qui remuent les tripes. Cindy Mizelle, Tawatha Agee et James “D Train” Williams chantent les chœurs de “Strut”. Pour la touche finale, Lenny Kravitz a fait appel au légendaire Bob Clearmountain. Ingénieur du son qui a travaillé sur “Let’s Dance” (David Bowie), “Tattoo You” (les Rolling Stones) et “Born In The USA” (Bruce Springsteen), trois albums classiques qui ont influencé Lenny Kravitz et correspondent à l’univers sonore qu’il envisageait pour “Strut”.“Je ne savais pas vraiment comment l’album allait sonner jusqu’à ce qu’il le mixe, note Lenny Kravitz. Bob lui a véritablement donné la vie.”