Bastien Lanza est un de ces artistes exaltants, étonnamment précoce. À 25 ans, il a déjà un parcours impressionnant.
Il commence la guitare à 9 ans et se met à écrire ses premières chansons à 14 ans. Pour attirer l'attention de ses parents, pour les filles évidemment, mais surtout pour le plaisir d'écrire, de créer quelque chose de personnel. Pour expliquer ce qu'il ressent quand il ne peut pas le faire simplement avec des mots.
À la fin de ses études, Bastien décide de s'enfermer un mois chez lui pour écrire et enregistrer une quinzaine de chansons dans son home-studio. Il poste quelques maquettes sur My Major Company et, à 23 ans, il est signé sur le label après avoir recueilli 100.000 euros en deux mois seulement. Chose peu étonnante quand on voit la qualité des textes, la précision des arrangements, quand on entend ses mélodies dansantes ou bouleversantes, qui dès les premières notes nous happent pour ne plus nous quitter, pointant le doigt sur des réalités dérangeantes ou amusantes, racontant des histoires heureuses ou douloureuses.
Peut-être que ce sont aussi ces choses-là qui ont séduit Francis Cabrel et l'association Voix-du-Sud qui le sélectionnent alors pour participer aux prestigieuses Rencontres d'Astaffort. Un endroit où Bastien Lanza prend le temps de connaître et de découvrir des artistes à la sensibilité proche de la sienne comme Jeanne Cherhal ou Grand Corps Malade. À Astaffort, Bastien travaille aussi bien son écriture, ses compositions que sa présence scénique : un véritable berceau d'inspiration, un moyen de s'élever toujours plus dans le processus de création. Et surtout un soutien sans faille et des conseils précieux.
Peu de temps après, il entre en studio pour enregistrer son album aux côtés de Dominique Blanc-Francard (Raphaël, Camille, Benjamin Biolay, Stephan Eicher, Jacques Dutronc...). On oscille entre chanson française, pop et folk. On rêve, on pardonne, on pleure et on rit. A l'image de son interprète : sincère, nostalgique et romantique, mais aussi drôle et passionné. On se laisse emporter par la justesse incroyable dont fait preuve Bastien Lanza.
C'est peut-être ça aussi qui a convaincu Francis Cabrel de lui décerner en mars 2013 le prix "Centre des Ecritures de la Chanson". Une belle reconnaissance, concrétisation d'un soutien affirmé.
Guitariste hors-pair, sur scène on découvre un artiste passionné, transportant d'émotion en émotion avec une facilité déconcertante. En témoigne l'accueil que lui ont réservé les publics de Grand Corps Malade ou de Sanseverino, dont Bastien a assuré quelques premières parties en 2012.
Un début de parcours plus que prometteur pour ce jeune artiste qui, à 25 ans, prouve qu'on peut être jeune et faire de la chanson française avec modernité.