[Couplet 1]
Te fais pas d'bile, on est plusieurs dans des épreuves qui morflent
Y a des victoires qui n’en valent pas la peine et des erreurs qui forgent
J’ai réveillé l’inspi' qui, dans c'crayon, sommeille
J’essaie d'chasser la pluie, comme un rayon d'soleil
On fait les mecs qui blaguent, deux heures plus tard, on a les nerfs qui craquent (Qui craquent)
On devient fortiche que pour se mettre minable
Y aura des jours meilleurs, mais le présent nique la vue (Ouais)
À ceux qui se sentent seul, à ceux qui n’y croient plus
Le regard des autres n’a d’importance que lorsque naît la honte
Ma gueule, baisser la tête, c’est l’meilleur moyen de creuser sa tombe
Chasser l'brouillard, ça devient dur quand les névroses s’unissent (S'unissent)
En chacun d'nous se cache quelque chose d’unique (Ouais)
Ça sert à quoi d’les jalouser ? Tous les parcours diffèrent
Le but, c’est d’faire sa route, d’avoir la force d’y croire (Ouais, ouais)
Tu sais, moi, j’en connais qui ont des tours d’ivoire
Mais qu'ont le moral d’un S.D.F. qui s’prépare pour l’hiver
Faudra être fort, faudra se battre, faudra peut-être subir
On est très forts pour s’diviser, beaucoup moins pour s’unir
On garde l’espoir d’un jour meilleur plongeant nos regards dans l’ciel
Recherchant la lumière pour que nos larmes produisent des arcs-en-ciel (Arcs-en-ciel, arcs-en-ciel, arcs-en-ciel, arcs-en-ciel, ouais, ouais)
[Couplet 2]
Te fais pas d'bile, on est plusieurs dans des épreuves qui morflent
Mais une victoire après plusieurs défaites à une saveur si forte
Elle te r’donnera l’sourire quand ton démon sommeille
Ça sert à rien d’chasser la pluie (Non, non), faut créer notre soleil
La grisaille se nourrit des esprits guidés par le manque
Et les jours passent comme des feuilles mortes emportées par le vent
La destruction, c’est l’résultat des symptômes de nos peines
On accumule du seum, comme des victimes du syndrome de Diogène
Les jours passent, les corps et les fleurs fanent
Mais notre jeunesse est une rose éternelle
On vient d’en bas, on visera le haut d'la cime
Car cette rage trop massive (Rah) a semé la tempête dans nos cages thoracique
Tous fiers de nos racines, malgré la mauvaise graine
Pour vivre ses rêves, faut s'libérer d’ses chaînes
La lumière est plus facile à discerner la nuit
Si dans ta vie, tu veux des arcs-en-ciel, faut accepter la pluie
J'me nourris d’petite chose, tout comme me souvenir d’mes valeurs
Un fou rire à pas d’heure, un sourire d'la daronne
J'te l’ai d'jà dit, il faut savoir se relever, ça, sans se cogner la tête
Tu connais la règle, car pour connaître la joie, faut peut-être s’en donner la peine
À ceux qui rêvent de vivre, à ceux qui traînent dehors, à ceux qui gèrent le pire, à ceux qui perdent le nord
J’ai retrouvé c't'inspi' qui, dans le crayon, sommeille
Ça sert à rien d'chasser la pluie, faut créer notre soleil
À ceux qui rêvent de vivre à ceux qui traînent dehors, à ceux qui m’ont compris, à ceux qui perdent le nord
À ceux qu'en voient de toutes les couleurs, qui sèchent leurs larmes sans cesse
Qui cherchent une lueur d’espoir dans la grisaille pour faire des arcs-en-ciel (Arcs-en-ciel, arcs-en-ciel, arcs-en-ciel, arcs-en-ciel)