Les musiques engagées, injustice enragée
Les rythmes qui nous ont faits, qui riment pour dénoncer
Dans des moments soudains, les sourires de soutiens
Les signes d’encouragements, les vrais qui s’en souvient
La foi et la furie, tu luttes tant que tu vies
Vec l’esprit érudit, l’esprit qui étudie
À ceux qu’on écoute pas, à ceux qui partent d’en bas
Les courageux lambda, à ceux qui balancent pas
Les révoltes qui se créent, le chemin qu’elles se fraient
À ceux qui disent le vrai quand le média se tait
Toutes les radios indés, qui jouent des sons bien frais
Qui cherchent pas qu’à grimper, résistent de leur plein gré
Les humains responsables, qui montent l’insurmontable
S’intéressent aux semblables même si c’est pas rentable
Les travailleurs haletant exploités et à cran
Les esprits combattants, qui poussent tout vers l’avant
Les jeunesses sacrifiées, leurs belles années brisées
Les aînés fatigués à force de nous briefer
Les anciens qui inculquent, les nouveaux qui s’insurgent
Quand c’est l’état qu’insultent, et qu’ l’humain prend sa purge
Dans c’ monde plus rien fonctionne, rien à part le café
L’alcool le cul les drogues, et les jeux à gratter
Les ventes d’arme, le racisme, le sexisme, les fachos
Les guerres, les prisons Bouygues, et les bracelets Dassault
Faut qu’je prenne position, que je poursuive le cap
Vu qu’le rap m’a élevé sur Don’t believe the hype
Beaucoup n’ont que du vice, ils font pas d’vrais aveux
Rien ne sort de leurs tripes à part des pets foireux
Ils montent en politique, s’installent dans les hauteurs
On peut voir l’horizon qu’au d’ssus de nos hauts l’cœur
À ceux qui prennent conscience, que la conscience se prend
Dealent plus avec la France, mais avec l’espace temps
J’men bats les reins aussi de c’que les autres colportent
Vu que dans une autre vie je fais d’la pop rock folk
Arrêtez d’trop penser, c’est plus simple que tu crois
Je fais du rap français parce que j’me trouvais là
Le monde est une groupie, n’écoute pas ses souhaits
Vu que toutes les toupies, finissent par mal tourner
Société du spectacle nous vend sa fausse fortune
Aussi vide qu’un débat pour ou contre l’autotune
Et le pire c’est qu’les pires sont ceux qui vont percer
Ça pourrait me faire rire mais j’ai les lèvres gercées
Tout ce futur dégoute, structures sociales dissoutes
Soutient ceux qui résistent, et balaie ceux qui doutent
Ce monde aime le néant, plus rien de bienveillant
Aucun projet devant, le vice et la bé-flan
Faut qu’je prenne position, que je poursuive le cap
Vu qu’le rap m’a élevé sur Don’t believe the hype