[Couplet unique]
Balance un beat, on l'saigne, on sait qu'tu sais qu'c'est comme ça qu'on l'fait
J'rappe tellement, excellent tu r'ssens les accents circonflexesT'es circonspect pourtant c'est pas si complexe y a pas d'explication d'texte mais j'vais t'remettre dans l'contexte
Roule un oint-j de teuch pendant qu'les tes-tê sèchent
Wesh les reufs, le temps passe vite, faut qu'on s'dépêche
J'écris à l'encre de seiche mes larmes et quand j'prends un mic, on m'dit : "baisse cette arme"
J'envoie le nec plus ultra, le nectar pour les pules-cra
Quand j'les écoute, j'me demande si on pratique le même art, ça on l'saura plus tard
Alors j'saute dans la foule comme un ultra et quand ça partira en couilles, c'est moi qu'on inculpera
Le juge jugera, sur les dires d'un proc' qu'on insultera, j'ai planté ma graine, mon arbre poussera
Leur manque quelque chose, ils rappent pour per-cho quelques doses
Tester quelques poses du kamasutra pour mes lèves tôt, mes couches tard
Mes louveteaux qui s'foutent du shtar, on a touché l'fond comme Cousteau et on gratte encore avec le manche du couteau
On grandit comme on peut contre le tronc du ghetto
Des feuilles rouges criminel, ils ont sciés les branches du boulot
Et j'glisse sur cette vie comme une goutte d'eau sur une vitreJ'leur montrerais c'est qui l'boss quand j'aurais couché ma p'titeQuand j'sortirai mon 12 titres, ils m'suceront la bite
Mais pour le moment leur vigile m'bloque l'entrée des artistes
Quoi ? M'raconte pas ta vie, on connait ces sales histoires, il m'a fallu 400 défaites pour apprécier la victoire
Tant mieux c'est dans l'échec que j'trouve cette inspi' noire moite
On essaye de s'réchauffer l'cœur serré dans des tess froides, soit
À la r'cherche du bonheur comme un toxicomane et on mourra près du but comme un assoiffé devant une source d'eau potable
93 c'est Gotham, des chauves-souris, des clowns tristes qui souhaitent une vie confortable, jugés infréquentables
Insortables, casse ta puce, jette ton portable, au micro j'catapulte comme Michael Jordan
J'sais pas pourquoi quand j'pose, j'impose le silence
P't-être parce que les jeunes de chez moi brillent et s'éteignent comme des étoiles filantes
Et quand j'te crache au visage, cette haine elle est tellement criante, qu'elle en devient douce et apaisante
Tous en tonneau sur cette descente,
ma vie est banale poto, comme un suicide au mois d'décembreL'esprit obscurci par cette drogue douce, insomniaque, dépressif
J'm'écrase sur cette scène comme un bateau sur les récifs
J'sais pas si j'les dégomme tous mais j'ai balafré c't'instru comme j'ai pu
Et des textes comme ça, ça existe plus