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Secondée par son bassiste depuis plus de 30 ans (Dominique Bertram) et un de ses choristes sur scène (le musicien Mehdi Benjelloun, qui signe la musique du magnifique premier extrait de l'album, Et je l'appelle encore), Véronique Sanson a concocté ce quinzième album studio à la façon d’une mosaïque multicolore : dix titres riches de tous les rythmes, de toutes les musiques qui vivent en elle depuis toujours. On y retrouve l’étendue de son savoir-faire avec pour seul fil rouge sa lucidité, sa sensibilité, mais aussi son vocabulaire, cette syntaxe si particulière, et bien sûr sa voix, très en forme – signature inimitable, sauf à donner dans la caricature – et deux invités de marque : Zaz pour un duo particulièrement swing et Thomas Dutronc le temps d'une envolée manouche.
“Dignes, dingues, donc…” démarre en trombe avec l'énergie pop de la chanson qui donne son titre à l'album et se clôt avec une pointe de jazz et des harmonies vocales qui rappellent les Double Six (que Véronique Sanson vénère), passant d’une samba à un authentique blues, de la partition de piano intemporelle du titre dans lequel elle évoque, invoque et convoque sa mère disparue il y a 10 ans exactement, à un titre offert par Bernard Swell. Dans des textes à tiroirs alternant profondeur et légèreté, cette éternelle amoureuse des mots dénonce les interdits, parle d'amour et de mort, dessinant le portrait sans concessions d'une artiste sincère et libre.
Véronique Sanson bénéficie d’un réel capital sympathie auprès d’un large public (85 000 vues sur YouTube pour le clip de Et je l'appelle encore la semaine de sa sortie). Avec son inégalable sens du partage, elle aspire maintenant à faire vivre ce nouveau répertoire sur scène et si elle chante "Je suis tout ce qu’elle déteste", on se doit de lui avouer qu’elle est tout ce qu’on aime…