[Intro]
Putain
J’crois le shtar ça rend fou sa mère
Ah ouais, surtout l’isolement frère
Un coup à devenir narvalo
(Surveillant, nique ta grand-mère)
[Couplet 1]
T’es un baisé dans ta tête
Y’a pas qu’ton cul qui s’la pète
Un jour tu vas t’faire soulever
À force de parler de plaquettes
De kilos, de galettes
Les condés écoutent tout
Arrêtes de parler ça vaut l’coup
Si tu tends le bâton aux fils de pute
C’est sûr qu’tu vas finir au trou
Mais ferme ta gueule, de quoi tu parles ? J’ai besoin d’cash, j’ai des kils à deux balles J’vois pas pourquoi t’ouvres ta grande bouche Tu porte le hin, trop parler c’est fatal J’ai d’la frappe pire que Nadal J’les allume sans le pare-balles Et si j’en ai plus y’a les zincs’ du 7-7 T’inquiète ils en ont pas mal Ah bon t’es plutôt comme ça ?
J’vois qu’t’as pas peur du card-pla
Mais quand les hesses vont cracher dans ton plat C’est là qu’tu t’rappelleras d’moi En plus t’investis dans les armes ? Tu crois qu’c’est la guerre tous les jours Oublie pas qu’la porte de l’Enfer C’est un aller sans retour On porte nos armes, comme des vrais Nos couilles personne les changera C’est pas un drame, j’suis trop frais, comme le fer du 11.43
Et qu’est-c’que j’vais faire d’un emploi ? Moi j’vais travailler pour l’SMIC ?
J’préfère rester dans mon 9-3
Et me faire chasser par les shmitts
[Refrain] Paraît qu’les femmes sont bis Chez nous, les vrais sont bipolaires Les vrais sont bipolaires, les vrais sont bipolaires La mitrailleuse dans l’Audi car, les vrais sont bipolaires Les vrais sont bipolaires, les vrais sont bipolaires Y’a quelqu’un d’autre dans le miroir, c’est peut-être l’Enfer Y’a des grosses liasses dans les tiroirs, donc laisse-moi faire Déclaré bipolaire, bipolaire À l’isolement, tu deviens bipolaire [Couplet 2] J’ai croisé des frérots à toi Ils m’ont dit t’as pris la grosse tête Rhaytoss t’as encore le choix Arrêtes tout avant qu’ils te pètent
Oublie pas qu’t’as une familia
Pour ça tu ris pas tu penses sur un coup d’tête Et s’il arrive quoi-que-ce-soit Les haineux vont te faire la fête C’est moi j’vais leur faire la fête noire
Et qui t’as dis qu’j’étais pas là ? J’suis toujours posé dans l’tier-quar Avec mes reubeus, mes babtous, mes renois Évite de parler de ma famille C’est pas toi qui remplit mon frigo J’suis pas une pute pour vivre au tel-hô Je recherche l’argent et les lingots Ah bon, voyons, mauvais garçon Paraît qu’t’as des grosses couilles dans le caleçon Mais t’as jamais tourné dans une prison T’es pas un thug donc abrégeons C’est pas la prison qui fait l’homme chez nous T’as jamais calé au parloir et tu jactes Retourne bouffer des chattes Si t’as rien dans les pattes Tu cours toujours devant la BAC Tu connais rien à la vie, pour parler Et si j’finis au shtar c’est sûr c’est pas toi qui va m’assumer [Refrain] [Outro] Interdit aux moins de dix-huit aux narvalos 93, Boboch'