[Refrain : Paco]
On cavale après l’aubaine et les gens se crèvent à temps plein
Peu importe la façon, faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM : ce n’est qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui peut te fournir les codes
[Couplet 1 : Paco]
Bon sang le monde est brisé, il a sombré tu sais
Conscient que les solutions ne vont pas tomber du ciel
Ton patron fait du zèle, il veut ton âme et tes fesses
Au fond d’eux tous les mêmes, ils font de la merde épaisse
Tu m’dirais jamais reste si j’pissais sur un boss
Ils vont te lâcher les restes, une dizaine sur un os
On dirait des putains d’gosses, on vit d’une façon hélas
On est tous un peu lassés d’la situation néfaste
La parole est fausse comme la promesse en France
J’les écoute pas causer, j’protège la peau d’mes enfants
Comme accroché dans l’vent, la bêtise c’est mon vice
Fils y’a trop d’mésentente, la bêtise est complice
La terre prisée que l’on vise avec agressivité
Dissipés, l’homme s’enlise fallait pas l’précipiter
S’gaver c’était l’idée, c’est la base des problèmes
Me parle pas d’théorème, un kamas et d’beaux rêves
[Refrain : Paco]
On cavale après l’aubaine et les gens se crèvent à temps plein
Peu importe la façon, faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM : ce n’est qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui peut te fournir les codes
On cavale après l’aubaine et les gens se crèvent à temps plein
Peu importe la façon, faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM : ce n’est qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui peut te fournir les codes
[Couplet 2 : Souffrance]
J’viens d’Île-de-France, comme une pile de gens
Nique le plafond d’verre, pied au plancher
Des billets d’banque avec notre façon d’faire
J’arrache les étoiles avec des rochers sous le talon
Dans la godasse, au galop, sur les talons dans la bourrasque
J’écoute pas leur rap tout naze, j’réclame le sacrifice comme la secte Abdoulaye
Le jour où j’prends l’million, j’dirais "Hamdoullah"
J’suis dans la descente comme un mec sur un agneau
J’ai fait un rêve où j’offrais un avenir à mes marmots
J’me ferais pas crever par cette société aliénante
Les yeux ouverts car elle profite de chacun d’mes bâillements
Le moral chute plus que l’baromètre
Malhonnête, une fois victorieux ils me demanderont vainement la baïonnette
Autant rester nu comme Adam avant la pomme
Avec un paquet d’fric parce que c’est l’argent avant les hommes
Vu que tout se marchande, en marchant dans la jungle, j’ai croisé des riches
Un jour, ils rentrent chez eux comme Tarzan
On a lâché l’école trop tôt
On n'a pas pris le temps d’améliorer l’propos, on s’est fait bouffer par l’croco'
Au plus mal, j’remplis une grille de Loto au fond d’un bar triste
Y a trop de barres horizontales quand on fait les totaux
Ils m’auront pas même si y a personne d’incorruptible
Si j’tire, c’est que y a encore une cible, plus rien à dire mais y a encore une ligne
Ça fait "un, deux", ici, c’est le S.O.U double F, et j’ai plein de faces
Plus qu’il n’y a de un, deux
Que même les pingres claquent leur 'seille de leur plein gré
Paie, salope, des liasses de timbrés dans des enveloppes
[Refrain : Paco]
On cavale après l’aubaine et les gens se crèvent à temps plein
Peu importe la façon, faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM : ce n’est qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui peut te fournir les codes
On cavale après l’aubaine et les gens se crèvent à temps plein
Peu importe la façon, faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM : ce n’est qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui peut te fournir les codes