[Couplet 1]
Malgré ce vent de plein face on fait le vœu d’aller bien
Je m’enfonce dans l’impasse avec les deux phares éteints
Vieux je n’met pas les freins, ça m’écœure c’en est trop
L’avenir au bout du chemin et les erreurs dans le rétro
Petit, je voyais large dans un passage étroit
C’est pas dans les marécages qu’on apprend à marcher droit
Bouge-toi grâce à tes choix, y’a le parcours y’a la chance
De l’amour de l’argent, dites-moi vous partager quoi ?
J’en ai brûlé des feux, je fuis les gens, rien à foutre
Tu peux dire c’que tu veux, depuis le temps j’tiens la route
Contre sens interdit, range le matos avant
J’prend la voie sauvagement à bord d’un gamos allemand
J’en chie, sale vie d’merde et souvent j’fais grise mine
J’ai franchi la ligne verte au volant de [?]
Victime de mes pulsions, de mon tempérament
Trop de mauvais rapports humains, je remonte en dérapant
[Refrain]
Malgré ce vent de plein face on fait le vœu d’aller bien
La jeunesse et l’insouciance ouais tout ça me paraît loin
Le temps qui passe une souffrance, heureusement le bar est plein
Et je m’enfonce dans l’impasse avec les deux phares éteints
[Couplet 2]
J’perds mon temps c’est navrant, y’a pas d’marche arrière écoute
Fonce droit vers l’ouragan, je passe à travers les gouttes
L’enfer qui nous attend n’est qu’une sale tempête amère
J’roule pépère, j’ai deux marmots sur la banquette arrière
Toujours le même refrain, cette année là j’arrête
Puis chaque matin ça revient, j’vais démarrer la charrette
Au turbin, j’prie avant qu’la [?] me [?]
J’ai passé toute ma putain d’vie sur la file de gauche
Cette vie de barge est comme la [????]
Vient, cette triste page est comme un tunnel sans fin
Va, des cris de rage et voilà qu’tu restes en bas
Tu restes en chien tu aboies quand la voiture est sans freins
Tient, besoin de retrouver de l’espoir et vite
Comment quitter le bourbier quand le réservoir est vide
Ces types m’ont coupés la route et j’vais pas les louper
Evite d’aller rapper mes couplets dans tes soirées VIP
[Refrain]
Malgré ce vent de plein face on fait le vœu d’aller bien
La jeunesse et l’insouciance ouais tout ça me paraît loin
Le temps qui passe une souffrance, heureusement le bar est plein
Et je m’enfonce dans l’impasse avec les deux phares éteints