Pauline est une auteur-compositrice-interprète et
arrangeuse française née le 5 janvier 1988 à Lens dans le Pas-de-Calais.
Elle commence le piano à l'âge de cinq ans, elle intègre le conservatoire de Lille à l'âge de douze ans, où son professeur de piano, lui transmet sa passion ; puis elle se prépare à passer le DEM qu'elle obtient à l'âge de quinze ans. Elle est découverte lors de l'une de ses auditions au Conservatoire de Lille, elle n'a alors que 15 ans et demi.
Jean Claude Ghrenassia, alors directeur artistique chez Capitol (EMI) est séduit et décide de lui faire signer un contrat.
Quelques années plus tard, son premier album
Allo le monde, sorti le
1er octobre 2007, s'est écoulé à plus de 100 000 exemplaires.
Gad Elmaleh la découvre sur un plateau télé et décide de lui faire confiance sur ses premières parties à l'Olympia en décembre 2007.
Lors du grand concert organisé sur le
Champ de Mars à l'occasion du 14 juillet 2008, Pauline, alors âgée de 20 ans, chante son tube
Allô le Monde devant 600 000 personnes.
Après avoir parcouru la France et la Belgique pour une tournée de 40 dates produites par le tourneur Gilbert Coullier, elle sort un nouveau single, en mars 2010, intitulé
Tous les jours qui est le
1er extrait de son nouvel album
La vie du bon côté sorti le 31 mai 2010.
Pauline devient le 12 avril 2012 une artiste Warner France. Le troisième album intitulé
Le meilleur de nous-mêmes est prévu pour le 27 mai 2013. Le premier single
Je parle je parle a été révélé le 5 février 2013.
Après un gros tube, une tournée à cœur perdu, des centaines de bras tendus des milliers de disques vendus, a coupé son et image, quitté son historique maison de disque, puis s’est mise en retrait. Reprendre le cours d’une existence douce discrète et cultivée. Remettre les compteurs à zéro, de nouveau se frotter aux grands classiques qui l’ont construite. Besoin de se nourrir, se ressourcer.
Elle y a pensé. Peut-être pas si fort, mais elle l’a fait.
Dans une série B l’affaire aurait été classée, mais difficile de lutter contre ce que l’on est. Le temps a passé et la vie a coulé. Mais voilà, la machine volontairement mise en sommeil s’entête à vouloir repartir. Les mélodies arrivent, l’envie, le manque aussi, celui d’un public qui ne cesse de lui demander ce qu’elle ne fabrique pas.
Ensuite, et parce qu’en fait de série B nous sommes plutôt dans la catégorie Conte de fée, il y a une rencontre : la sachant libre de contrat, Warner envoie l’un de ses brillants émissaires, Rose-Hélène Chassagne. Ce sera le dernier déclic.
Coup de cœur, réciproque.
Durant un passionnant et long échange femme à femme il y sera question de composition, de mots, d’écoute et plus que tout d’envie.
Pour ce troisième album, Si elle signe toutes les musiques et s’adjoint encore une fois Jean Luc Leonardon à la réalisation (connu pour son travail avec Alain Souchon, Marc Lavoine ou Thiéfaine) Pauline-la-fidèle sent intuitivement que pour mieux se dévoiler elle aura paradoxalement besoin de faire confiance aux mots des autres, c’est donc naturellement qu’elle se tourne vers l’auteur de « Allo le monde » François Welgryn (Amel Bent, Céline Dion) « J’avais 17 ans quand on s’est connu. On ne se voit pas souvent mais il m’a très vite cernée, il me connaît si bien… »
En sortiront 6 textes, ajustés comme une robe haute couture. Six chansons crées pour épouser le moindre des mouvements de son chant… Et de son esprit. Pour preuve ce premier single « Je parle Je parle », ou finalement tout est dit sur le fait que, en causant beaucoup, et parfois fort, elle ne dira rien.
Avis aux interviewers !
N’oubliant pas sa plume pour autant, Pauline, qui vient de vivre deux années fortes, en tirera 5 textes « Reviens », la disparition d’un proche, « Combien », la longue et désespérante dérive d’un ami perdu dans les limbes d’une profonde dépression, « Les absents », soit quelques ‘déserteurs’ qui, probablement se reconnaitront, « J’ai peur » et « Attends un peu » où il semblerait que ce soit à elle-même que la jeune femme s’adresse.
Enfin, il y aura Marie Bastide qui a écrit des textes entre autre pour Calogero ou Céline Dion. « On ne se connaissait pas mais dès la première rencontre j’ai su que nous pourrions être amies. Elle a eu l’intelligence d’accepter de modifier certains passages, elle est positive… elle me fait rire ! »
Marie offrira « Encore heureux » et « Le meilleur de nous-même » qui donnera son nom à ce troisième et attendu album.
‘Le meilleur de nous-mêmes’, donc, un album Vitamine C, anti morosité, up tempo, positif et surtout pas mièvre. Les coups n’y sont pas évités mais encaissés, digérés et acceptés. Ils n’ont pas tué, mieux, ils ont résilié, magnifié, positivé.
Pauline, elle, a réussi à garder cette force et cette fraicheur qui fait qu’on ne voit qu’elle.
« J’ai hâte et tellement envie de remonter scène. Montrer à ceux qui ne le savent pas encore à quel point je suis, et reste, une artiste de scène, j’ai envie de donner de partager, d’être positive… »
Trois albums, une carrière et un personnage qui peu à peu se dessine à la manière d’un tableau impressionniste : plus vous prenez du recul, plus l’image se fait nette.
Et plus c’est joli.