Elle revendique « Le droit de rêver ». Rêver pour échapper à la réalité quand elle se fait trop dure, rêver d’un avenir meilleur. Rêver du futur mais vivre au présent, se battre pour réaliser ses rêves, aller jusqu’au bout, ne jamais renoncer. Ce pourrait être le message de TAL, des rêves en forme de chansons rassemblées dans ce premier album, véritable ode à l’espérance et à la liberté.
En hébreux, TAL veut dire « rosée du matin »… mais ce pourrait être aussi « rayon de soleil », tant irradie la jeune fille qui porte ce joli prénom. Joie de vivre, passion de la musique, bonheur de chanter, appétit créatif, soif de communiquer, curiosité pour le monde actuel et amour de ses contemporains, sont les caractéristiques de ce bout de femme qu’illuminent un sourire étincelant et une voix hors du commun. A 21 ans, TAL possède déjà tous les atouts d’une grande professionnelle. Outre ses talents de chanteuse et de songwriter, elle est aussi musicienne, danseuse et comédienne. Comme elle dit : « Toute petite, je savais déjà que je voulais faire un métier artistique. J’ai ça dans le sang… »
Dans les gènes aussi. Arrivée à Paris à l’âge de un an, TAL a vécu dans une ambiance familiale baignée de musique. Une maman, une tante et une cousine chanteuses, un père guitariste, un frère compositeur, la voie semblait toute tracée. Pourtant, Tal n’est pas du genre à se contenter d’un chemin facile. A douze ans, elle apprend guitare et piano en autodidacte enthousiaste, avant de suivre des cours de danse modern jazz, et de faire partie pendant trois ans d’une troupe de théâtre intitulée « Les Sales Gosses ». L’occasion de vaincre une timidité un brin paralysante et de se sentir à l’aise sur une scène.
Mais c’est la découverte de la soul music, celle de Stevie Wonder, Ray Charles ou Aretha Franklin qui va bouleverser sa vie. « En écoutant ces grands artistes, j’ai retrouvé les inflexions vocales de mon grand-père, d’origine yéménite, quand il priait en chantant. » Des modulations qu’on retrouve aujourd’hui dans la voix de Tal, mélange détonnant de puissance et de sensualité qui empruntent à de multiples influences.
Chanter, une évidence pour TAL. A tel point qu’elle commence à se produire sur scène, dans divers piano bars, avec un répertoire de reprises empruntées aussi bien à Beyoncé qu’à Bob Marley. Mais si elle convainc sans peine son public, l’artiste en herbe a envie d’autre chose. Fan de Michael Jackson (« avec mon frère, on imitait ses chorégraphies, on le considérait un peu comme notre père spirituel… »), elle sait désormais ce qu’elle désire communiquer à travers sa musique.
A l’âge où les jeunes filles confient leurs chagrins d’amour à leur journal intime, TAL, elle, veut délivrer un message d’espoir et de paix, sans barrière de religion, de pays ou de culture. Et si elle a choisi de chanter en français, sa langue d’adoption, elle se sent avant tout citoyenne du monde. TAL considère que : « Nous sommes tous poussière d’étoiles… »
Sa rencontre avec la compositrice et productrice L’Aura Marciano (une femme, c’est plutôt rare dans le milieu de la réalisation…) lui a permis de concrétiser son rêve. Ensemble, côte à côte pendant deux ans, toutes deux ont élaboré les chansons de ce premier album, entre rythmiques urbaines, orchestrations symphoniques et mélodies pop. Des chansons au registre pop-soul qui mettent en valeur le grain d’une voix exceptionnelle et l’éclat d’un tempérament unique. Le tout rehaussé par des collaborations prestigieuses, comme un featuring de Sean Paul (Waya Waya, mixé par Veronica Ferraro, collaboratrice entre autres de David Guetta, Rihanna ou Kelly Rowland), ou la participation de l’ingénieur du son John Hanes (Beyoncé, Katy Perry, Britney Spears).
Des chansons qui parlent d’espérance et d’amour, sur des textes qui reflètent à merveille la personnalité de l’artiste. A l’image du morceau qui donne son titre à l’album, Le droit de rêver, tendre et légitime revendication d’une jeune fille de 21 ans qui sait ce qu’elle veut, et a décidé non seulement de vivre ses rêves mais aussi de les partager.