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[Couplet 1 : Davodka]
Il y a des pages de notre histoire que l’on aime, que l’on tourne ou que l’on oublie
Mais, pour se reconstruire parmi les débris, tristesse et rage font de bons outils
J’ai pris mes distances du précipice pour faire la fierté de ma génitrice
Depuis, je me sers de chaque pierre qu’on me jette pour me construire tel un édifice
J’ai le mot "bâtir" pour devise, mais ce serait plus facile si on l'faisait ensemble
J'suis pas très droit comme la tour de Pise, mais j’essaye de retenir mes mauvais penchants
Tu sais, les temps changent, j'suis c'pilier de comptoir devenu un homme lors des contractions
Pour l’avenir de mon gosse, je rêve de bases solides, les valeurs qu’on transmet sont leurs fondations
Je suis l’architecte qui reste terre à terre, qui préfère bâtir sans viser trop grand
Les étapes de la vie se montent pierre par pierre, des défaites, des victoires, souvent des faux plans
Et, si tout s’écroule, bah, j'recommencerai car, tout ce chantier, c’est le taf d’une vie
J’aime à croire que mes défunts peuvent me voir de très haut dans le ciel tout comme la muraille de Chine
Et sûrement qu'ça prendra plus d’une vie pour finir c'que j’ai commencé
Mais les murs sont chargés de notre histoire, n’écoute pas ceux qui cherchent à la romancer
Toi et moi, on va faire un pacte sur l’honneur et l’amour d’un père intact
Promets-moi de finir le travail et de t'rappeler que tout ça démarre d’un terrain vague
[Pont 1 : Deadi]
Eh les gens, hey
Wow, qu'-qu'-qu'-qu'-qu'est-ce qu'il s'passe ? Hey (han)
[Couplet 2 : Deadi]
Z'aurez qu'à tout filer à ma fille, quitte à c'qu'au final, elle en fasse que dalle
Et quitte à c'que ça finisse dans un des placards de la cuisine recouvert de bave
Comme obligé d'me calmer dès qu'elle m'regarde, faire semblant d'capter quand elle me parle
Et ça va faire bientôt deux ans qu'il y a plus qu'dans le reflet d'ses deux yeux que j'me sens quelque part
J'savais pas c'que j'allais faire de oim, et finalement, c'est elle qui s'en est occupée
Depuis qu'elle a décidé d'faire de moi son père, et d'ma cage thoracique son QG
Suffit qu'elle s'mette à s'taper une barre et j'me marre, elle te baffe si tu lui demandes de t'caresser
Elle sait même pas les faire qu'elle met déjà des clefs dignes de celle de Saku à ses jouets
J'pourrais la mater des heures à s'entraîner à faire le signe du Z avec ses oides
Ou à dessiner des fleurs, même si, au final, on dirait qu'des cercles avec des pattes
Elle aime trop casser les meubles, mater des Japonais casser des gueules
Et passer ses soirées à classer les skeuds de celui d'son tonton qui va vite à celui qu'aime que boire
Ouais, eh les gens
Comment voulez-vous qu'je vois les choses autrement qu'comme elles viennent ?
(Ouais) Elle lève les bras sur des clips de Bob au réveil
Et on m'dit dans mon oreillette qu'elle prépare à remporter l'César de meilleure comédienne
[Pont 2 : Cenza]
L'uZine
La secte avec un Z, Davodka, Deadi
La vie est tellement précieuse, il faut en prendre soin
Devenir des gens bien, lendemain après lendemain
[Couplet 3 : Cenza]
Y'a du sang qui coule dans mes veines, j’essaye au mieux de le respecter
Si la vie était une chienne, elle ne m’aurait pas fait respirer
J'prends plein d’choses comme une chance, j'remercie l'Seigneur
D'm’avoir donné mes parents pour le meilleur
J’ai la manière dans le caractère, on sait déjà qu’les chats n'font pas des chiens
Pour moi, tous les enfants d'la Terre sont les miens même si c’est pas les miens
On regarde souvent derrière parce que l’avenir est incertain
C’est vrai qu’il a l’air loin, très bien mais, tant que rien ne sort de mes intestins, je m’en bats les reins
Ce que la vie m’aura appris, c’est que l’on choisit ses amis
J'suis l'dernier descendant d'mes grands-pères à porter le même nom d'famille
Faut que j'perpétue la tradition dans un monde qui tourne sur des addictions
Et dire à mon gosse : "Tiens, regarde, fiston, bienvenue dans la maison que nous bâtissons"
Tous les jours, je me pose la même question : mais que laisserais-je comme dernière impression ?
Le matériel peut envier la fierté, l’amour ne compte pas les additions
Parfois, il faut faire confiance à sa vision, c’est par la loyauté que nous pactisons
Rattraper c'qu’on a merdé dans les projets que nous réalisons
J’ai déjà commis une erreur impardonnable, priver ce monde d’un nouveau sourire adorable
Maintenant, je me demande où est la morale si, de là-haut, on voit que tout n’est pas normal
Tous les actes ont une répercussion, tout c'que j'fais sera ma descendance
Alors j’ai décidé d'faire du son en attendant de procréer l’enfance
Il faut dessiner l’avenir, même si parfois, on n’a pas les bons crayons
C'qu’on va laisser avant de partir, on nous l’a donné avant qu'nous l’ayons
Le cycle continue et on y contribue
Sinon, on n'vit plus ; "Za-Cen "
Nous sommes conscient que les publicités agacent,
mais sans ça notre site n'existerait plus...
Merci
[Couplet 1 : Davodka]
Il y a des pages de notre histoire que l’on aime, que l’on tourne ou que l’on oublie
Mais, pour se reconstruire parmi les débris, tristesse et rage font de bons outils
J’ai pris mes distances du précipice pour faire la fierté de ma génitrice
Depuis, je me sers de chaque pierre qu’on me jette pour me construire tel un édifice
J’ai le mot "bâtir" pour devise, mais ce serait plus facile si on l'faisait ensemble
J'suis pas très droit comme la tour de Pise, mais j’essaye de retenir mes mauvais penchants
Tu sais, les temps changent, j'suis c'pilier de comptoir devenu un homme lors des contractions
Pour l’avenir de mon gosse, je rêve de bases solides, les valeurs qu’on transmet sont leurs fondations
Je suis l’architecte qui reste terre à terre, qui préfère bâtir sans viser trop grand
Les étapes de la vie se montent pierre par pierre, des défaites, des victoires, souvent des faux plans
Et, si tout s’écroule, bah, j'recommencerai car, tout ce chantier, c’est le taf d’une vie
J’aime à croire que mes défunts peuvent me voir de très haut dans le ciel tout comme la muraille de Chine
Et sûrement qu'ça prendra plus d’une vie pour finir c'que j’ai commencé
Mais les murs sont chargés de notre histoire, n’écoute pas ceux qui cherchent à la romancer
Toi et moi, on va faire un pacte sur l’honneur et l’amour d’un père intact
Promets-moi de finir le travail et de t'rappeler que tout ça démarre d’un terrain vague
[Pont 1 : Deadi]
Eh les gens, hey
Wow, qu'-qu'-qu'-qu'-qu'est-ce qu'il s'passe ? Hey (han)
[Couplet 2 : Deadi]
Z'aurez qu'à tout filer à ma fille, quitte à c'qu'au final, elle en fasse que dalle
Et quitte à c'que ça finisse dans un des placards de la cuisine recouvert de bave
Comme obligé d'me calmer dès qu'elle m'regarde, faire semblant d'capter quand elle me parle
Et ça va faire bientôt deux ans qu'il y a plus qu'dans le reflet d'ses deux yeux que j'me sens quelque part
J'savais pas c'que j'allais faire de oim, et finalement, c'est elle qui s'en est occupée
Depuis qu'elle a décidé d'faire de moi son père, et d'ma cage thoracique son QG
Suffit qu'elle s'mette à s'taper une barre et j'me marre, elle te baffe si tu lui demandes de t'caresser
Elle sait même pas les faire qu'elle met déjà des clefs dignes de celle de Saku à ses jouets
J'pourrais la mater des heures à s'entraîner à faire le signe du Z avec ses oides
Ou à dessiner des fleurs, même si, au final, on dirait qu'des cercles avec des pattes
Elle aime trop casser les meubles, mater des Japonais casser des gueules
Et passer ses soirées à classer les skeuds de celui d'son tonton qui va vite à celui qu'aime que boire
Ouais, eh les gens
Comment voulez-vous qu'je vois les choses autrement qu'comme elles viennent ?
(Ouais) Elle lève les bras sur des clips de Bob au réveil
Et on m'dit dans mon oreillette qu'elle prépare à remporter l'César de meilleure comédienne
[Pont 2 : Cenza]
L'uZine
La secte avec un Z, Davodka, Deadi
La vie est tellement précieuse, il faut en prendre soin
Devenir des gens bien, lendemain après lendemain
[Couplet 3 : Cenza]
Y'a du sang qui coule dans mes veines, j’essaye au mieux de le respecter
Si la vie était une chienne, elle ne m’aurait pas fait respirer
J'prends plein d’choses comme une chance, j'remercie l'Seigneur
D'm’avoir donné mes parents pour le meilleur
J’ai la manière dans le caractère, on sait déjà qu’les chats n'font pas des chiens
Pour moi, tous les enfants d'la Terre sont les miens même si c’est pas les miens
On regarde souvent derrière parce que l’avenir est incertain
C’est vrai qu’il a l’air loin, très bien mais, tant que rien ne sort de mes intestins, je m’en bats les reins
Ce que la vie m’aura appris, c’est que l’on choisit ses amis
J'suis l'dernier descendant d'mes grands-pères à porter le même nom d'famille
Faut que j'perpétue la tradition dans un monde qui tourne sur des addictions
Et dire à mon gosse : "Tiens, regarde, fiston, bienvenue dans la maison que nous bâtissons"
Tous les jours, je me pose la même question : mais que laisserais-je comme dernière impression ?
Le matériel peut envier la fierté, l’amour ne compte pas les additions
Parfois, il faut faire confiance à sa vision, c’est par la loyauté que nous pactisons
Rattraper c'qu’on a merdé dans les projets que nous réalisons
J’ai déjà commis une erreur impardonnable, priver ce monde d’un nouveau sourire adorable
Maintenant, je me demande où est la morale si, de là-haut, on voit que tout n’est pas normal
Tous les actes ont une répercussion, tout c'que j'fais sera ma descendance
Alors j’ai décidé d'faire du son en attendant de procréer l’enfance
Il faut dessiner l’avenir, même si parfois, on n’a pas les bons crayons
C'qu’on va laisser avant de partir, on nous l’a donné avant qu'nous l’ayons
Le cycle continue et on y contribue
Sinon, on n'vit plus ; "Za-Cen "